Restaurant du midi, La Petite Ourse a ouvert en début d’année et le buzzomètre des foodies s’affole. Les produits locaux, le plus souvent bios et toujours de saison, inspirent Germain, le chef, qui mitonne seul de petits plats qui mettent l’eau à la bouche. Ravioles de cochons sarrasin-tomates-crème fumée, carpaccio melon-concombre-pickles-amande. Merlu à la plancha-haricots blancs-citrons confits pour suivre. Desserts gourmands… Excellent accueil de Charlotte qui connaît bien ses petits vins surprise.
C'est quoi ? Une institution de la brasserie à Rennes, créée en 1936, qui vient d'être relookée pour affronter sereinement le XXIe siècle. Pourquoi y aller ? Très centrale, près du métro République, voilà une adresse qui fait le plein midi et soir. Dans un nouveau cadre, select mais décontracté, on y déguste les classiques de la brasserie: salade de pommes de terre de "Mamie" aux harengs, œufs façon Bébert. Une passion pour le "véritable", qu'il s'agisse de la sole meunière ou de l'andouillette à la ficelle de l'Argoat.
C'est quoi ? Une crêperie discrète, dans un décor de bistrot, à deux pas du TNB où les galettes sont croustillantes. Pourquoi y aller ? C'était une adresse vieillote, une parenthèse, qui a retrouvé un coup de jeune avec la nouvelle équipe. On y retrouve les galettes classiques à composer, mais aussi des plus créatives à base de poissons sauvages ou de viande, sans oublier les végétariennes comme cette reine des biquettes. On y propose aussi des gratins à base de pommes de terre ou pâtes. Les cuissons sont impeccables et les prix raisonnables.
Une odeur de feu de bois qui n’est pas sans rappeler celle des rues napolitaines… Et pour cause : un nouveau restaurant italien de street food vient d’ouvrir, rue Saint-Georges. Après avoir testé son concept dans un food truck pendant deux ans, le patron, Jérôme Chauveau, propose à ses clients de manger à la fois sur place et sur le pouce. Un nouvel espace de gastronomie de rue où l’on peut se délecter de puccia, un pain cuit au feu de bois et garni d’ingrédients de saison, ou encore de pizzas roulées ou pliées en quatre. Préparées sur place avec peu de levure et une fermentation d’au moins 48 heures, ces dernières nous laissent un souvenir unique au palais !
On le sait : le tandem formé par la cheffe étoilée Virginie Giboire et son compagnon Fabien Hacques se sentait à l’étroit rue de l’Arsenal. Alors, ils viennent de déménager dans un local ouvert et accueillant, spacieux et lumineux pas très loin de leur première maison. Un lieu au design épuré où les convives ont une vue sur la cuisine. Virginie Giboire évoque le piano de ses rêves et signe toujours une cuisine raffinée qui célèbre poissons et produits locaux judicieusement sélectionnés. Le menu midi reste à 32 €. Pour un plaisir de début de mois, c’est ouvert.
Lieu : 4 passage Antoinette Caillot, 35000, Rennes
Bistronomique
Le Mabilay
C'est quoi ? Depuis la réhabilitation du Mabilay, le lieu branché où se retrouvent les professionnels des nouvelles technologies, de la culture, des médias mais pas que. Pourquoi y aller ?Ouvert sur le jardin, le lieu tout en transparence se révèle convivial avec son design scandinave. Il fait coffee-shop toute la journée et restaurant à l’assiette le midi du mardi au vendredi et les jeudi et vendredi soirs. Carte courte mais créative.
C'est quoi ? Un classique de la crêperie à Rennes, ouvert tous les jours midi et soir sur la place de Bretagne. Pourquoi y aller ? Ce n'est pas parce que les crêperies sont nombreuses à Rennes qu'elles sont toutes bonnes. Ici, on vient en terrain connu déguster les crêpes et galettes qui ne sont cuites que d'un côté. Si vous aimez croustillant, pensez à demander, on sait faire aussi. La carte alterne incontournables, fromagères et originales. Avec la robiquette, l'orientale, la bretonne, la bonne poire, la ker aval… La frangipane, le chocolat chaud et la crème de marron sont maison !
Depuis qu’il avait quitté Lecog-Gadby, Julien Lemarié était en phase d’observation. Il était passé par Le Mabilay, avait assuré la restauration gastronomique des Transmusicales et voyagé. On n’est donc pas étonné qu’il nous revienne avec un restaurant différent, une proposition nouvelle pour Rennes. Résolument gastronomique, Ima triture allègrement les codes et joue la carte de l’ouverture. Au-delà de la cuisine ouverte, il y a un comptoir pour les plus curieux. Les cuisiniers viennent aussi présenter leurs plats aux convives installés sur des sièges hauts. Le décor sombre est soigné et le design est aussi dans l’assiette. Ima veut dire maintenant en japonais et le chef cuisine à l’instinct avec le culte de l’instant. La carte change souvent. Elle dépend des produits, des envies et du temps présent.
On s’y régale à partir de trois formules : Pause 3 plats à 30 € le midi, Parenthèse en 6 plats à 58 € midi et soir. Interlude en 8 plats le soir (78 €). Juste un plat pour saliver : Dos de bonite rayée au vinaigre de sakura, daikon pickles, oxalis, gelée de vinaigre de prune arrosée avec de l’eau de tomate légèrement mentholée !
Lieu : 20 boulevard de la Tour d’Auvergne, 35000, Rennes
Bistrot
Le Café Breton
Depuis la reprise de l'adresse par Marie-Joséphine et Emeric, avec Samir aux fourneaux, l'adresse a sans doute gagné en régularité et en caractère. L'authentique bistrot avec ses célèbres étagères est un lieu convivial où l'on se presse midi et soir à la recherche de simplicité. Rafraîchi de crevettes à la mangue et pomme granny smith, cotriade de joues de lotte et son assortiment de légumes croquants, côtes d'agneau snackées/semoule de blé façon taboulé et jus aux épices à tajine… La cuisine du marché sait régaler l’œil et les papilles. Si les places sont chères, les prix, eux, restent sages : entrée/plat ou plat/dessert pour 13 euros, et 3,50 euros de plus pour une entrée ou un dessert.
C'est quoi ? Un restaurant gastronomique plein de charme aux portes de Rennes. Avec une terrasse bien agréable aux beaux jours. Au piano, David Etcheverry, une silhouette familière des marchés rennais. Ici, la cuisine de produits n'est pas une formule. Pourquoi y aller ? Pour une cuisine pleine de saveurs et de subtilités. Venu du pays basque, le chef aime bousculer les traditions. On peut craquer, en ce moment, pour un lieu jaune, asperges blanches, coques et basilic thaï, ar exemple. Et Le Saison, c'est aussi une bien jolie cave.