Angèle, Brol Tour
Au croisement de Rihanna, de Lily Allen et de la Schtroumpfette, on trouve Angèle. Voix de velours, timbre désinvolte, la jeune Bruxelloise écrit ses textes dans un langage hyper contemporain où l'anodin côtoie l'existentiel et le trivial, la poésie.
- Samedi 25 janvier 2020 à 20h00
35170 Bruz
L'article
Elle est la pop star absolue du moment, à laquelle on ne peut échapper mais qui – ô miracle – n’agace jamais. Mais pourquoi tout le monde aime Angèle ?
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Dans l'air du temps l’air de rien
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Omniprésente sur Instagram (le titre improvisé sur le réchauffement climatique posté cet été), YouTube (les clips aussi bien troussés que les chansons) autant que dans les bacs (ou plutôt les plateformes de streaming) avec un Brol certifié disque de diamant, Angèle a tout compris de l’époque. Dont elle retire le meilleur, par exemple avec son tube Balance ton quoi, qui parle d’émancipation féminine avec finesse et drôlerie… et peut-être plus d’efficacité que le blocage de projections d’un film ?
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La belgitude classieuse
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C’est la marque de fabrique de cette « fille de » (un chanteur et une comédienne connus en Belgique) et « sœur de » (le rappeur Roméo Elvis) qui, en une poignée de mois, a inversé le rapport de force familial : son mélange de classe ultime et d’ironie pétillante. Avant même son ascension fulgurante, la chanteuse au joli minois a ainsi décidé de se montrer enfant perdant ses dents sur la pochette de Brol. Un an plus tard, elle apparaît en mécanicien à moustache dans le clip parodique de Oui ou non.
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Angèle de 7 à 77 ans
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Matthieu Chauveau
