Agitato

Entre Agitation et Agitato, comment est-ce que le public s’y retrouve ?
Agitato a dû passer en biennale pour des raisons financières. Agitation a répondu à l’envie et au besoin du quartier et du Triangle d’un rendez-vous commun en fin de saison avec davantage de propositions participatives. Agitato devrait revenir tous les ans.
 
Y aura-t-il un peu d'Agitation dans Agitato ?
Nous avons l'envie de conserver cette forme ouverte sur l’extérieur et au public du quartier qui a répondu spontanément aux invitations. C’est une fusion d’Agitato et d’Agitation, deux en un avec beaucoup de gratuité et un dimanche entier gratuit !
 
Y a-t-il un fil conducteur ?
Mettre en perspective de jeunes artistes que nous considérons prometteurs et d'autre plus aguerris. Une sorte de voyage ou chacun convoque l’imagination et la réflexion de manière différente, avec cette idée de participer à une expérience que chacun vit véritablement.
 
Quels sont vos coups de cœurs ?
La soirée partagée du vendredi  Linda Hayford, intreprète rennaise époustouflante et Jann Gallois, un jeune chorégraphe qui propose un duo/solo ou les deux corps ne font qu'un pendant les trois-quarts du spectacle. Et Stéréoscopia, une immersion visuelle et auditive pour tous les publics à partir de 8 ans.
 
Que dit la danse en 2016 ?
Elle est toujours plus ouverte sur les autres arts. Sans cesse renouvelée, elle apporte une créativité et une inventivité qui me séduisent beaucoup malgré les difficultés.

propos recueillis par Patrick Thibault