L'exposition questionne le rapport qu'entretiennent les vivants à la mort et aux morts. Le parcours riche de près de 300 objets propose une plongée dans la diversité des pratiques culturelles liées aux rituels funéraires. De la pompe funèbre du XIXe siècle en France, à la pratique de « danse du cercueil » ghanéenne, les objets présentés témoignent de la volonté des êtres humains à donner du sens à la vie.
Présentée à l’Abbaye de Daoulas pour l’été 2023, l’exposition conçue avec le Musée de Bretagne est bien arrivée à Rennes. À l’heure où notre société fait tout pour cacher et repousser la mort, disons qu’elle tombe à pic. À partir de 300 objets les plus divers, elle explore les rites funéraires dans les cultures du monde. Et c’est peu dire que les approches de la mort sont différentes, ses représentations aussi. La pompe funèbre du 19e siècle en France est bien loin de la danse du cercueil du Ghana. Une exposition foisonnante et passionnante qui donne à la fois du sel et du sens à la vie. Car c’est bien pour apaiser les vivants que les rites funéraires sont apparus. En trois parties, l’exposition aborde les croyances, la question du souvenir. Où l’on constate que la frontière entre le monde des vivants et celui des morts peut s’avérer très mince. Courons-y avant la mort !
